La crise énergétique est installée depuis de longs mois maintenant, il est donc plus que jamais temps de s’interroger sur ses modes de consommation et notamment pour ce qui concerne l’énergie. Véritable charge économique sur le budget des ménages, l’électricité et le gaz qui servent à l’éclairage, au chauffage et au fonctionnement des appareils électroménagers n’ont cessé d’augmenter. Il s’agit alors de mobiliser les alternatives pertinentes et performantes qui sauront satisfaire porte-monnaie et conscience écologique.
Comment agir à son échelle pour l’environnement, en termes de consommation électrique ?
Les énergies renouvelables sont une des pistes les plus prometteuses pour réussir à limiter la course effrénée du réchauffement climatiques. Elles doivent permettre de produire une énergie propre s’appuyant sur ressources renouvelables et dont l’empreinte à la production et à l’utilisation, sera la plus faible possible. C’est le cas des pales des éoliennes qui tournent à la force du vent, mais aussi des panneaux solaires et de leurs cellules photovoltaïques.
Le vent et le soleil au service d’un environnement sauvegardé
Ces deux énergies proposent une production d’électricité qui va remplacer celle produite par d’autres biais et notamment le gaz et le pétrole, deux énergies dites fossiles à l’impact négatif sur l’environnement. Cette électricité peut aussi plus directement remplacer le gaz à l’intérieur même des logements équipés, particulièrement pour le chauffage et la cuisson des aliments.
Des installations accessibles économiquement
Pour bien faire, il faut envisager l’installation de ces technologies vertes au sein de son propre foyer, et venir compléter, voire totalement remplacer, sa consommation originelle externe par cette production endogène d’énergie. Il existe par exemple aujourd’hui des systèmes photovoltaïques peu encombrants et performants, faciles à installer, qui en quelques minutes permettent de couvrir l’équivalent de la consommation de plusieurs appareils électriques : télévision, sèche-linge, réfrigérateur, aspirateur. Selon le degré d’ensoleillement, la puissance électrique produite sera plus ou moins élevée. Cela peut permettre, dans certains cas, de couvrir même ses besoins en éclairage.
En dehors du foyer : la mobilité durable en question
Une fois en dehors de son logement et de la consommation électrique ou fossile standard, reste le sujet de la mobilité. Les transports, quelles qu’en soient les raisons, sont une source importante de pollution d’une part et d’utilisation de pétrole puisque la plupart des véhicules fonctionnent avec un carburant de type essence ou diesel.
La marche à pied et la bicyclette : la meilleure façon d’envisager ses trajets
Pour contrecarrer ce volet d’une consommation non soutenable, plusieurs options s’offrent à ceux qui souhaitent faire évoluer leur manière de déplacer. La première est la plus simple : allier déplacements et activité physique. Le meilleur des modes de transport reste sans doute celui qui passe par la marche à pied ou le vélo. Ces modes de transport dits « doux » sont aujourd’hui de plus en plus favorisés. Ils présentent l’avantage de combiner des avantages pour la santé et des avantages pour l’environnement. C’est une option gagnante sur tous les plans. Il convient donc de la promouvoir autant que possible.
Les voitures hybrides ou électriques : aller plus loin tout en silence
Si on souhaite conserver un véhicule, notamment pour les plus longs trajets, plusieurs degrés d’action sont possibles. On peut opter pour un véhicule hybride qui permettra une motorisation et une consommation électrique à faible vitesse ou sur les courts trajets. On peut faire le choix plus radical d’une voiture 100 % électrique et qui aura le mérite d’avoir, lors de son utilisation, un bilan carbone à zéro émission de CO2.
Différents moyens et outils sont donc disponibles pour ceux qui font le choix responsable et prévoyant de se tourner vers une consommation d’énergie qui se veut propre et performante. De quoi espérer un futur plus respirable.
